L’unite de l’Eglise et le caractere individuel des dons et du ministere

June 27, 2022

Avant d’entrer dans le sujet des dons pour le ministere, qui nous est presente plus loin dans ce chapitre, le Saint Esprit s’arrete quelque peu dans l’unite qui appartient maintenant a toutes les saints de Dieu en Christ.

Il est utile que une telle unite fut posee tel une grande plate-forme dans laquelle, ainsi, en rapport avec laquelle, le ministere s’exerce. Car le ministere met en avant des membres individuels de Christ, plutot que la peau au sein d’ son ensemble. Par exemple, bien qu’on affirme couramment que l’Eglise enseigne, c’est en realite entierement denue de fondement. C’est meme une telle notion qui conduit a la pretention a l’infaillibilite, dont l’expression se voit ouvertement au Romanisme. La verite reste que l’Eglise n’enseigne pas, mais qu’au contraire, elle est le corps qui est enseigne. Un corps qui enseigne, i§a n’existe pas. En general, l’Eglise renferme en son sein les ouvriers que le Seigneur emploie ; mais elle est elle-meme le labourage de Dieu (1 Cor. 3:9), la scene ou Dieu travaille De sorte i  produire du fruit concernant Lui-meme. C’est une verite importante en pratique, parce qu’elle detruit toute pretention qu’aurait l’Eglise a coder, ou meme a definir des doctrines. L’Eglise reste appelee a etre la colonne et le soutien une verite (1 Tim. 3:15) ; elle est tenue de veiller, par le moyen d’une sainte discipline, a votre que rien de contraire a la verite ne soit tolere en son sein : l’assemblee de Dieu ne pourra pas se soustraire a une telle responsabilite. Ceci concerne l’ensemble d’une communaute chretienne, qui se doit de https://datingmentor.org/fr/millionairematch-review/ etre la peau qui presente sur terre la verite devant des hommes, et dans laquelle on doit venir si, apres avoir cru a la verite, on souhaite agir en s’y conformant, — mais d’un nouvelle cote, le moyen dont Dieu s’est plu a se servir pour repandre Sa verite et atteindre par elle des consciences, votre seront des membres individuels de le Eglise, ayant la qualification judicieuse. La puissance pour enseigner depend du don confere par la grace souveraine. Il ne s’agit nullement d’un droit abstrait d’apri?s lequel tout homme pourrait enseigner ou precher, s’il en a besoin. Il n’y a aucune telle licence dans l’Eglise de Dieu. Le Seigneur Jesus a le droit d’appeler et de communiquer la puissance dans le Saint Esprit, tel Cela lui plait. L’Eglise n’est gui?re une agence d’hommes ayant des vues particulieres sur tel ou tel theme ; encore moins est-elle le rassemblement de l’univers pour former un seul tout. C’est l’assemblee de Dieu , composee de ceux qu’Il appelle, ainsi, dans laquelle Il reside. Ceci reste vrai avec l’ensemble, ainsi, Il semble vrai egalement qu’il appartient a Dieu, que c’est Dieu qui le forme et le protege, et qui y maintient Sa saintete et Sa gloire ; — pareillement, bien ceci est vrai avec rapport au ministere, qui reste une fonction tres consequente maintenue dans des membres particuliers de l’Eglise. Autrement evoque, il y a d’une part l’unite que les croyants possedent maintenant dans le Christ Jesus, en vertu de laquelle l’assemblee de Dieu existe — l’unite commune de benedictions dans laquelle la totalite des croyants paraissent places maintenant, ainsi, qui forme, si je puis dire, l’assise de tout. Mais d’autre part, en relation avec votre unite, vous avez le ministere a l’?uvre, ministere qui appartient a des membres en particulier, plutot qu’a l’Eglise comme ensemble. Les dons sont dans quelques-uns, ainsi, appartiennent a quelques-uns, pour le bien de tous.

L’appel des saints qui forment un seul corps en Christ : quelque chose d’unique

Ca divise la premiere partie du chapitre en deux sous-parties. Au sein des premiers versets, jusqu’a J’ai fin du verset 6, nous trouvons plutot l’unite de l’Esprit ; a partir du verset 7, la diversite des membres de Christ. Remarquez beaucoup, tout d’abord, que le Saint Esprit est passe dorenavant sur le terrain des exhortations. Apres avoir eu d’la doctrine au sein des trois premiers chapitres, nous arrivons maintenant a la pratique. « Je vous exhorte donc, moi le prisonnier au Seigneur, a marcher d’une maniere digne de l’appel dont vous avez ete appeles ». Cet appel comprend plus particulierement deux parties. D’abord, les saints, — l’ensemble de ceux qui connaissent le Seigneur Jesus maintenant, — forment un seul corps en Lui. En second lieu, ceux-ci seront l’habitation de Dieu via l’Esprit. Ainsi donc, bien que l’assemblee de Dieu soit un corps sur la terre, elle est pourtant fondee sur des privileges celestes, — le corps de Christ nous montre plutot notre etat de benediction collectif, tandis que l’habitation de Dieu par l’Esprit place plutot devant nous la responsabilite d’avoir Dieu qui habite au milieu de nous. Il est evident que les vrais enfants de Dieu eux-memes n’entrent que tres faiblement dans ces deux trucs. Quand ils entendent parler du corps de Christ, un option ne depasse guere claque d’etre pardonnes, d’etre bambins de Dieu, ainsi, d’aller au ciel. Or tout ceci n’est qu’une bien faible partie de tout votre que le corps de Christ implique ! Beaucoup de vrais croyants pensent que une telle notion de corps signifie un assemblage de ceux qui seront reconcilies avec Dieu — les objets de Sa faveur, ceux qui ne sont jamais laisses pour mourir dans leurs peches. Or on pourrait avoir tous ces privileges, sans posseder pas de des traits caracteristiques du corps de Christ, ni de l’habitation de Dieu avec l’Esprit. Il aurait ete tout a fait possible, s’il avait plu a Dieu d’arranger les trucs ainsi, que des chretiens soient des enfants de Dieu, conscients de leur redemption, connaissant leur relation de gamin, attendant d’etre glorifies avec Christ dans le ciel, sans jamais etre pourtant unis ensemble en un seul corps en Christ, et sans avoir Dieu habitant au milieu d’eux par la presence speciale du Saint Esprit envoye du ciel. C’est 1 privilege rajoute en plus et au-dessus d’la redemption par le sang de Christ. Ca est si vrai, que dans bien l’Ancien Testament, on ne voit pas mention des saints de Dieu tel etant membres du corps de Christ, une habitation de Dieu par l’Esprit.